Liebestod

El olor a sangre no se me quita de los ojos
[L’odeur du sang ne me quitte pas des yeux]
Juan Belmonte
Histoire(s) du théâtre III

 

texte et mise en scène Angélica Liddell
création 2022
avec le Festival d'Automne à Paris


en espagnol, surtitré en français


durée 2h

10 – 18 novembre

Odéon 6e

avec Ezekiel Chibo, Patrice Le Rouzic, Angélica Liddell, Borja López, Gumersindo Puche, Palestina de los Reyes

Au détour d’une lecture, Angélica Liddell s’est aperçue qu'elle faisait du théâtre comme le célèbre torero Juan Belmonte de la corrida : totalement, religieusement, animée par un désir de vie qui est en même temps un désir de mort. Croisant cet imaginaire avec celui de la symbolique chrétienne, du peintre Francis Bacon et du compositeur Richard Wagner (Liebestod, qui signifie littéralement “mort d’amour”, est le titre du finale de l’opéra Tristan et Isolde), l’autrice, metteuse en scène et performeuse espagnole crée un nouveau spectacle provocateur où des images irradiantes partagent le plateau avec une langue incandescente, extrême, explosive. Dans une arène couleur sang, Angélica Liddell excite un taureau, invective le Ciel, exhorte le public.
Elle s’offre, s’exhibe, se confesse. Tout en dessinant son propre portrait intime, elle mélange la transcendance avec la chair, l’érotique avec le sacré, faisant du théâtre une expérience cathartique et bouleversante. Comme chez les amants wagnériens et le “matador céleste”, l’amour et la mort, le plaisir et la douleur, la clarté et le désespoir s’entremêlent jusqu’à se confondre. Entre lyrisme et fureur, beauté et mystère, Angélica Liddell nous invite à entrer dans l’éternité.

 

Dans la presse + -

« Un spectacle irradiant au romantisme profond et radical, tendu entre terreur et douceur, séduction et menace »

— Affaires critiques, France culture (+)

 

« Angélica Liddell ne fait plus du théâtre, elle est théâtre. »

— Les Echos (+)

 

« Il a aussi la beauté de cette confession scénique, profonde, essentielle, et éminemment politique, au sens le plus noble du terme. Angélica Liddell s’est rarement aussi peu dévêtue, mais a rarement été aussi à nu. Sans fard, ni artifice. En un mot, bouleversante. »

— Sceneweb (+)

 

« Depuis longtemps, on n’avait pas vécu pareil voyage sur les terres vierges de la création. »

— Télérama (+)

 

« Elle se donne sur scène sans retenue, invoquant ses démons, ses amours, ses colères, sa passion pour les belles écritures, les penseurs d’hier, Cioran, Rimbaud. »

— L’Oeil d’Olivier (+)