Une mort dans la famille

texte et mise en scène Alexander Zeldin
artiste associé
reprise



durée 2h

11 – 21 janvier

Berthier 17e

avec Marie Christine Barrault, Thierry Bosc, Nicole Dogué, Annie Mercier, Karidja Touré, Catherine Vinatier 
et Nita Alonso, Flores Cardo, Dominique de Lapparent, Michèle Kerneïs, Françoise Rémont, Marius Yelolo
et les adolescents Aliocha Delmotte, Hadrien Heaulmé, Mona

 

Une intimité familiale explosive met aux prises trois générations : au centre, Marguerite (Marie Christine Barrault), une grand-mère pugnace, voire intraitable, entre sa fille débordée et deux adolescents imprévisibles. Nous la suivrons à la maison de retraite où elle finit par s’installer, bon gré mal gré.
Le metteur en scène anglais a puisé dans son enfance pour raconter cette histoire intergénérationnelle dont la vieillesse est le détonateur – d’autant plus, ici, que chaque problème réactive douloureusement le décès du père, dont le fantôme plane. Pour mettre sur scène la vie autour du grand âge, Alexander Zeldin mêle, comme à son habitude, acteurs professionnels et non professionnels. Les présences se conjuguent sur le plateau, profondément en relation, toutes différentes : les résidents de l’Ehpad, chacun s’affrontant à sa façon aux transformations de l’âge ; les irruptions houleuses de la famille de Marguerite, bien peu à l’aise dans cet univers ; et comme une basse continue, les allées et venues de deux soignantes, ici porteuses d’une forme de calme, comme médiatrices entre la vie qui subsiste et l’accompagnement vers la fin.
En partie installé sur les chaises de la salle commune, le public déborde sur la scène, rendant poreuse la frontière entre fiction et réalité. Le metteur en scène et son équipe d’acteurs partagent sans concession, mais souvent avec humour, ce voyage théâtral vers les états limites provoqués par l’expérience universelle de la faillite du corps et l’approche de la mort. En art, dit Alexander Zeldin, il faut faire des choses qu’on ne pourrait pas dire ou faire dans la vie. Parce que, ajoute-t-il, c’est important de ne pas avoir peur.

 

Dans la presse + -

Marie-Christine Barrault : "J'adore mon métier de comédienne, j'espère l'exercer jusqu'à mon dernier souffle", Le Grand Atelier, janvier 2022, France Inter (+)
 

Le coup de coeur de Philippe Chevilley pour Une Mort dans la famille, La Grande Table critique, février 2022, France Culture (+)

 

Le théâtre qui rapproche de la vie par l'anglais Alexander Zeldin, Tous en scène, janvier 2022, France Culture (+)

 

« Un drame poignant sur la vieillesse et le naufrage du corps. »
— Le Point (+)

 

« C’est donc une fois de plus une petite communauté en marge de la société que l’artiste anglais donne à voir, avec la précision et le sens du tragi-comique que l’on a déjà pu apprécier chez lui. »
— Scèneweb (+)

 

« D’une simplicité à couper le souffle et d’un humour désarmant qui nous réconcilie avec nos peurs les plus secrètes – la vieillesse et la mort, la déchéance et la solitude – et redonne au théâtre sa puissance originelle : un espace de partage pour tous·tes, vivant·es et mort·es, où l’émotion circule et se transforme en énergie. »
— Les Inrockuptibles (+)

 

« Brillantissime spectacle dans lequel des étoiles éclatantes tournent autour du trou noir de la mort : Alexander Zeldin dirige des comédiens extraordinaires de vérité et d’émotion. Un chef-d’œuvre ! »
— Transfuge (+)

 

« Déchéance de la vieillesse, affres des aidants qui espacent leurs visites, fatigue des soignants : rien ne sera éludé. Cru, mais débordant d'humanité, ce voyage de deux heures et demie dans le tunnel de la fin de vie est une expérience théâtrale inouïe.  »
— Les Echos (+)

 

« Un spectacle fort et émouvant, porté par la justesse de ton et de jeu, et par une troupe magnifique. »
— Le Monde (+)